Une magnifique ville sur les rives du lac de Neuchâtel, au pied de la chaîne de montagnes du Jura. Ses maisons anciennes sont construites en pierre jaune et la vieille ville est surmontée d'un fier château et d'une belle église.
Neuchâtel apparaît dans les textes latins sous le nom de Novum Castellum en 1011 puis Novum Castrum dès le XIIe siècle, mais on trouve aussi, dès le XVIe siècle, une forme grecque savante, Neocomum.
En langue vulgaire, le nom évolue simultanément en allemand (Nienburg et Nuvenburch au XIe siècle, Nüwenburg en 1200, puis Neuenburg dès 1550) et en français (Nuefchastel en 1251, Neufchastel en 1338, Neufchâtel à la fin du XVIIe siècle). Le nom moderne Neuchâtel s'établit très progressivement dès la première moitié du XVIIIe siècle.
Avec Neuchâtel, les communes du bord du lac réunissent 86000 habitants, la moitié de la population du canton. Neuchâtel a une âme européenne et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe lui a décerné en 1998 un diplôme pour l'encourager à poursuivre sa promotion de l'idéal d'union européenne.
Située au plein cœur de l'Europe occidentale, francophone mais à la frontière des langues germaniques et latines, à la limite des bassins du Rhône et du Rhin, la cité est une terre d'échanges par excellence. Les dix siècles de son histoire en fournissent de multiples preuves.
De sa création, aux environs de l'an 1000, jusqu'à son intégration complète à la Confédération helvétique en 1848, la seigneurie de Neuchâtel, devenue comté, principauté, puis canton, a vu défiler dans son château des princes venus de tous les horizons.
Profitant du grand souffle révolutionnaire qui balayait l'Europe au XIXe siècle, les démocrates neuchâtelois proclamèrent la république le 1er mars 1848, devenant ainsi un canton suisse à part entière.
C'est un canton progressiste et parfois turbulent: il eut même l'audace, dès 1849, d'octroyer le droit de vote aux étrangers résidant depuis au moins dix ans dans leur commune!
(adapté du Dictionnaire historique de la Suisse)
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Neuchâtel -
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